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La mer, la dernière frontière Un projet d'observatoire du contentieux maritime
Du 1 avril 2017 au 31 décembre 2021
Thématique
Les mers et les océans constituent l’une des dernières grandes frontières à explorer et conquérir. Un territoire largement inconnu, qui recèle d’importantes richesses naturelles dans ses abysses, et un intérêt géostratégique majeur à sa surface. Passage obligé des grands réseaux de communication mondiaux (via les câbles sous-marins), il constitue par ailleurs un élément central de l’hyperconnectivité de nos sociétés.
À sa surface, cet espace figure à lui seul la mondialisation de l’économie en concentrant la majorité du trafic mondial de marchandises. Cette position centrale dans l’économie mondiale accentue plus encore qu’il y a quelques décennies l’importance du contrôle des mers et des océans pour les grandes puissances.
Cette nouvelle frontière constitue cependant un écosystème fragile, au cœur des problématiques de réchauffement climatique, d’épuisement des ressources naturelles, de brevetabilité du vivant, de pollution de la planète. Un espace dont l’avenir demeure conditionné à une exploitation raisonnable et raisonnée.
La délimitation exacte de ces espaces maritimes relève d’un impératif de sécurité juridique, car les Etats côtiers bénéficient de droits et obligations souveraines uniquement dans leur mer territoriale, zone économique exclusive et sur leur plateau continental. La question intéresse par ailleurs étroitement l’Union européenne, dans la mesure où elle exerce conjointement avec ses Etats membres nombre de ses compétences exclusives (en matière de pêche, de navigation, de sécurité et de sûreté marine, et de protection de l’environnement).
Le contentieux du droit de la mer est donc aujourd’hui multiforme, et l’Union européenne est donc concernée à plusieurs titres. Or, il n’existe pas vraiment dans les universités françaises un suivi régulier de celui-ci .
Actualités du projet
Atlas des espaces maritimes de la France
Ouvrage sur les espaces maritimes de la France sous la direction d'Alina Miron et Denys-Sacha Robin/Cartographie Jean-Pierre Pirat
La marine marchande frappée par la crise sanitaire
citation d'A.MIRON à un article paru sur Mediapart par L.DELAPORTE
Obligations des Etats en matière de secours en mer
Fruit d’une réflexion autour du colloque « Les Réfugiés en mer : droit des réfugiés ou droit de la mer ? » co-organisé par les Professeures A. MIRON et B. TAXIL et sur la base de travaux étudiants menés dans le cadre du Concours Charles Rousseau édition 2018 (voir ci-dessous), un livret présentant les obligations des États en matière de secours en mer a été publié afin d’éclairer le grand public sur ces questions.
« Insiders’ Views on ITLOS and the UNCLOS Architecture of Judicial Settlement. A dialogue with Roman Kolodkin (Judge at the ITLOS) and Philippe Gautier (Registrar at the ICJ)”
Le 9 décembre 2019, Alina Miron, Professeure agrégée de droit international public au Centre Jean Bodin – Université d’Angers et porteuse du projet: « La mer, la dernière frontière ? Un projet d’observatoire du contentieux maritime », financé par Alliance Europa, organise à La Haye (Pays-Bas) une conférence intitulé « Insiders’ Views on ITLOS and the UNCLOS Architecture of Judicial Settlement. A dialogue with Roman Kolodkin (Judge at the ITLOS) and Philippe Gautier (Registrar at the ICJ)”.
"Un pavillon suisse pour l’Aquarius: de l’honneur d’une tradition humanitaire"
"Un pavillon suisse pour l’Aquarius: de l’honneur d’une tradition humanitaire" - Le 27 novembre 2018 - Article collectif de 14 professeurs de droit Suisses et Français (dont Alina Miron et Bérangère Taxil, membres du Centre Jean Bodin) dans Le Temps.
« Il existe une politique de criminalisation des sauvetages en mer »
« Il existe une politique de criminalisation des sauvetages en mer » - Le 24 novembre 2018 - Tribune par Alina Miron Publiée dans "Le Monde" le 24 novembre 2018
Les obligations des Etats en matière de secours en mer
Ce livret a été réalisé par des jeunes chercheurs en droit et vise à synthétiser les obligations internationales relatives au secours en mer qui pèsent sur les États dans un contexte où les débats qui s’y rapportent se multiplient.
« Aquarius : non, l’Italie n’est pas seule responsable »
« Aquarius : non, l’Italie n’est pas seule responsable » - Le 17 juin 2018 - Tribune rédigée par Alina Miron et Bérangère Taxil, membres du Centre Jean Bodin, avec Andrea Gattini et Seline Trevisanut dans Le Monde
«Aquarius : les Européens, le droit et la morale »
«Aquarius : les Européens, le droit et la morale » - Le 13 juin 2018 - Tribune signée par Alina Miron, Bérangère Taxil et Emilie Hetreau dans Libération
Les frontières maritimes de la France
Demi-journée consacrée à l'actualité française de la délimitation maritime.
Grands rendez-vous de la mer:
Conférence de M. J. CHOLET de la Sous-direction du droit de la mer, du droit fluvial et des pôles au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, invité Par Mme. A. MIRON, Professeur de Droit International. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, constitue le cadre juridique international régissant les activités en mer. Cependant le cadre de gouvernance au-delà des limites des juridictions nationales est insuffisant face aux menaces et aux problématiques nouvelles pesant sur les écosystèmes marins. L’enjeu majeur de cette négociation sera essentiellement de trouver les moyens de préserver la biodiversité en haute mer.